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GRIPPE AVIAIRE : LA COPIE DU CONSEIL DEPARTEMENTAL EST INSUFFISANTE !


L’analyse globale de la proposition : « Ce type de proposition divise le monde agricole Gersois »

La filière aura besoin plus que jamais de communiquer pour redonner confiance au consommateur qui s’est détourné, on l’espère tous temporairement, de ce produit.

* Cependant les sommes proposées pour la communication ne sont « qu’une goutte d’eau dans l’océan »

* Que vont faire les différentes associations locales avec 150 000€ ?

* Qui sont ces associations locales ?

- Pour information une campagne de promotion des Volailles Fermières du Gers à la radio sur 3 semaines coûte 210 000€ (8 spots/jour de 10 secondes sur 70 radios locales dans le Sud de France pendant 3 semaines soit 9678 spots de 10 secondes.

- Ces campagnes radio Volailles n’étant destinées qu’à maintenir la notoriété des Volailles Fermières du Gers.

- Nous sommes sur une situation plus grave avec un consommateur qui s’est détourné du produit pendant plusieurs mois et que la filière doit reconquérir au plus vite.

Il aurait été beaucoup plus cohérent face à la gravité de la situation que le conseil départemental prenne l’initiative d’une communication massive en injectant les 400 000 € dans de la communication consommateur et non pas « du sou poudrage » de sommes ridicules réparties dans des manifestations événementielles (sur des publics déjà acquis aux produits du GERS) ou des associations locales qui n’auront pas la capacité à réaliser des opérations efficaces.

Concernant les 600 000€ destinés à la filière courte, il ne s’agit que d’une opération politicienne destinée à diviser l’agriculture et le monde agroalimentaire du département du Gers.

  • On ne peut que se féliciter d’un soutien aux circuits courts pour promotionner leur produits, ils en ont réellement besoin.

  • Mais pourquoi autant de mépris envers les autres, les milliers d’emplois qui font également vivre l’économie Gersoise :

  • Les 1000 exploitations qui approvisionnent les abattoirs Gersois qui diffusent des produits de qualité origine GERS dans tout l’hexagone et qui sont aujourd’hui dans la plus grande détresse ;

  • Les usines d’aliment en sous capacité depuis plusieurs mois (une centaine d’emploi) ;

  • L’accouvage, le 1er maillon de la filière qui à ce jour n’a pas encore reçu le moindre formulaire de l’état pour recevoir les aides promises (une centaine d’emploi) ;

  • Tous les outils d’abattage et de transformation GERSOIS, des centaines d’emplois dont les pertes vont se chiffrer en millions d’euros ;

  • L’ensemble des organisations de production qui soutiennent au quotidien les producteurs, le vide sanitaire se chiffrant la aussi pour elles en millions d’euros de pertes ;

  • Sans oublier tous les intervenants de la filière comme les transporteurs, les équipes d’attrapage, de vaccination qui sont les oubliés de cette crise.

Pour éviter de creuser un fossé entre tous les acteurs de la filière, de continuer à diviser le monde agricole et agroalimentaire Gersois en pleine crise, il aurait été beaucoup plus opportun de mettre en place un plan d’action « économique » et non « politique » et d’utiliser les 1 000 000 € dans de la communication massive, destinée à reconquérir le consommateur aussi bien en circuit court qu’en filière longue.

#ChristopheTerrain #UNISPOURLEGERS #Politique

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